Féminisme et prostitution : violence ou indépendance ?

En décembre 2011, est déposée une première proposition de loi visant à pénaliser les clients de la prostitution, supposément censée permettre de renforcer la protection des victimes de l’exploitation sexuelle dans la traite des êtres humains et du proxénétisme. Après de vifs débats remettant en question l’efficacité d’une telle mesure, une nouvelle proposition de loi similaire déposée par des députés socialistes finit par être adoptée en avril 2016 par l’Assemblée Nationale, supprimant néanmoins le délit de racolage institué en 2013. Il soumettait potentiellement les prostitué-e-s à une peine d’emprisonnement d’une durée de deux mois et 3 750 euros d’amende.