Entretien avec Marion Joffle : objectif traversée de La Manche 2020 !

À l'aune d'un premier tour d'élection présidentielle inédit mais non sans attente ni surprise, il y a des envies de départs et des recherches de l'inconnu. Il y a l'envie de faire de nouvelles rencontres, dans de nouvelles contrées, à l'affût de nouveaux horizons et de couchers de soleil plus beaux. Mais c'est sans rappeler que c'est partout dans le monde pareil ; quand le soleil se lève, il illume chacun d'entre nous, sans négliger la moindre personne, sans faire aucune distinction entre les hommes. Mais il paraît – en tout cas, c'est ce que l'on tente de nous faire croire – qu'il y a quand-même une différence qui doit s'établir. À peine j'écris ce mot « différence » que ce sont des inégalités qui se dessinent, classifiant les humains – ou plutôt ce qu'il en reste – en deux catégories : les « bons » et les « mauvais ». Vous comprendrez lesquels sont lesquels. Je vous le garantis, je ne parlerai pas de politique dans cet article, mais de sport. Car, paradoxalement, c'est l'une des dernières choses où l'on est encore tous dans le même camp. Même à courir après un ballon pendant 90 minutes ; parce qu'à la fin, on les échange entre adversaires humains. Je ne parlerai pas de politique dans cet article. Suffisamment pour dire que le soleil a beau briller partout, il fait tout de même malgré lui la distinction entre les éclairés et les illuminés...