Rencontre avec Albert, le filloniste convaincu

Nous répétions « Hamon, Fillon, Macron, Mélenchon » à tue tête, ce genre de conneries que notre chère Christine Boutin est capable de sortir, appuyée par François Asselineau, remettant sur la table des thèses complotistes en évoquant et invoquant Satan. Pour notre défense, nous venions de jouer au football dans la cour de récré (c'est l'équivalent de la pause café pour les fonctionnaires, à la seule différence que ça dure moins longtemps) ; il faisait chaud, c'était en fin d'après-midi et la fatigue nous gagnait. Nous allions rendre visite à un ami, ancien camarade de prépa qui s'était finalement reconverti à la fac d'histoire et avec qui nous avions gardé le contact. Et, alors que nous voulions prendre des nouvelles de celui-ci, Albert apparut, et ce sont de toutes autres nouvelles que nous apprîmes : Fillon est en fait innocent.