Burn-out‌ ‌‌de l’open‌ ‌space‌‌ ‌: ‌quelles‌ ‌échappatoires‌ ‌pour‌ ‌ce‌ ‌théâtre‌ ‌de‌ ‌l’aliénation‌ ‌?‌ (Partie 3/3)

L’open space ne peut être qu’une mascarade, qui camoufle elle-même ses propres défauts, tentant de faire croire, aux employés, mais aussi à ceux qui ne connaissent pas ce type d’espace de travail, qu’il est la panacée, un remède universel aux transformations du monde du travail actuelles. Or, l’open space n’est rien de cela, et même, ne semble plus assez stratège pour berner tout un chacun d’illusions, si bien que, une des conséquences de cela, c’est que « c'est désormais chez soi que l'on tâche de recréer le “bureau paysager” de ses rêves. [1] » L’open space a tiré un trait sur la possibilité d’être un espace de travail qui puisse véritablement donner envie aux employés de s’investir dans leur entreprise ; c’en est presque devenu un lieu de passage, que l’on quitte aussi rapidement que l’on y entre.

Burn-out de l’open space : un théâtre sans coulisse (Partie 2/3)

Dans le premier article de notre dossier « Le burn-out de l’open space ? », nous avons tenté de faire l’esquisse de ce qu’est véritablement l’open space, ainsi qu’il est apparu dans la continuité de l’évolution du monde du travail dans sa globalité. La question qui résonne encore, en vertu des critiques qui ont été prononcées à son égard, demeure celle-ci : « Pourquoi l’open space est-il vécu comme source d’angoisse alors qu’il a été revisité pour mieux supporter l’évolution des modes de travail et s’adapter à la société contemporaine ? [1] » Il semblerait que, malgré tout, l’open space plait. En réalité, nous sommes convaincus que ce n’est pas le cas, et qu’il cache sa véritable nature continuellement.