LREM et FI : les mouvements à la rescousse des partis traditionnels ?

Selon les résultats issus du baromètre de la confiance politique réalisé par le CEVIPOF pour 2019, 91 % des Français n’ont pas confiance dans les partis politiques. De fait, le parti est aujourd’hui synonyme de clan formé de professionnels de la politique qui s’accrochent au pouvoir tout en menant une lutte nauséabonde.

Les Républicains

Dans La droite, hier et aujourd’hui, l’historien Michel Winock rappel que “la droite n’existe et ne se définit qu’en raison de l’existence d’une gauche. Elle n’est pas une entité ; elle n’est fondée que sur des rapports”. De ce point de vue, l’historien rappelle que la France a en effet inventé la gauche et la droite, faisant de ce clivage, d’abord idéologique, un lieu essentiel de l’affrontement entre ces figures antagonistes de la Nation : la version monarchique débutant avec Hugues Capet, jusqu’à la décapitation de Louis XVI le 21 janvier 1793 et la version révolutionnaire, de 1791 jusqu’à nos jours. Clivage qui s’est traduit le plus souvent, par un climat permanent de violence rampant.

La gauche d’hier à aujourd’hui : quelles ambitions ?

Le 4 avril 2019, l’Emission politique rassemblait les têtes de listes des principaux partis politiques français en lice pour les élections européennes du 26 mai. La division au sein de la gauche française a semblé plus éclatante que jamais. Génération.s, Europe Ecologie les Verts et Place Publique/PS prônent les mêmes valeurs fondamentales. Pourtant, ils ne parviennent pas à faire bloc uni pour les défendre. En résulte l’indéniable faiblesse de la gauche. Face à cette situation les électeurs de gauche se trouvent dans l’embarras.

Le journalisme, encore engagé !

Dans Les Nouveaux Chiens de garde, Serge Halimi affirme que « la presse écrite et audiovisuelle est dominée par un journalisme de révérence, par des groupes industriels et financiers, par une pensée de marché, par des réseaux de connivence. » L’auteur met le doigt sur le cœur de la crise médiatique qui alimente les réticences envers certains médias, et même, envers les journalistes.

Partis, piège à abrutis ?

À un mois du premier tour des élections européennes, la France reste empêtrée dans une crise politique inédite qui remet en cause le tableau originel d’une élite dirigeante. Aujourd’hui, à l’égard des différentes démonstrations de force du gouvernement sinon de volonté d’impressionner ses opposants, le rapport de force semble s’inverser lorsque celui-ci pose la question de la démocratie.